Par Maxime Belin, M. Sc. en science politique de l'Université de Montréal
L’isolement de l’Iran sur la scène internationale conduit ce pays à s’intéresser à ses voisins de la région post-soviétique. Depuis la chute de l’URSS, Téhéran a vite pris conscience de son rôle à jouer sur le plan régional [1]. Un nouvel horizon géopolitique s’est ouvert et une perspective de retrouver une vocation de pays-carrefour régional s’est présentée. L’événement coïncidant avec la mort de l’ayatollah Khomeini et la fin de la guerre avec l’Irak, le président iranien Rafsandjani a vu une occasion diplomatique de retombées économiques et politiques positives avec les nouveaux États indépendants. Pourtant, l’accord de Vienne en juillet 2015 a poussé Téhéran à modifier ses plans pour se rapprocher des États occidentaux et à négliger la région post-soviétique. Stratégie de courte durée puisque l’élection de Donald Trump scella le retrait des Etats-Unis du Plan d’action global commun [2] pour conduire à un énième changement politique iranien. Si après la décision américaine, l’Union européenne a tenté d’installer un instrument d’échanges non-monétaires afin d’honorer les contrats conclus avec l’Iran, le pays a connu une récession économique importante du fait des sanctions américaines et un accroissement de son isolement sur le plan international. Dans ce cas, viser et tisser des liens dans la région devient un impératif vital pour le régime théocratique.
Renouant avec sa politique internationale post-1990, son attention se tourna de nouveau, et de manière plus accentuée, vers l’Arménie et l’Asie centrale. Si la problématique iranienne se concentre autour de deux objectifs, l’article s’attardera aussi à analyser les réactions des États post-soviétiques face aux manœuvres iraniennes.
Une politique : deux objectifs
En se rapprochant de la région post-soviétique, et en particulier de l’Asie centrale, l’Iran cherche à combler des difficultés économiques et politiques. Sa politique régionale s’articule autour de deux branches : lutter contre la récession et lutter contre l’isolement [3].
En effet, les différentes sanctions économiques plongent le pays dans une récession économique sans que le régime ait une marge de manœuvre pour y remédier. Certes, la venue d’entreprises occidentales annonçait un bond économique, mais vite limité par le retour des mesures coercitives. Désormais, l’Iran ne peut plus que jouer sur le secteur énergétique, ceci alors que la production pétrolière a connu une chute récente. Ce qui fait que le Produit intérieur brut (PIB) iranien a plongé de près de 10% en 2019. L’année 2020 devrait être sur le même registre tant que l’horizon ne se dégagera pas. Et le reste des indicateurs économiques ne laissent pas présager un bon augure avec environ 17% de chômage et un budget 2020 réduit, équivalent à un budget étatique pendant la guerre Iran-Irak [4]. Et le régime se trouve pieds et mains liés par ses réformes. Il marche sur un fil au dessus d’un précipice ; chaque décision politique peut se retourner contre lui. Par exemple, en voulant lutter contre la surconsommation pour exporter davantage et dégager des recettes pour les milieux défavorisés, Téhéran a imposé une nouvelle taxe sur le carburant en 2019. Les conséquences furent immédiates avec une classe politique divisée, critique à l’égard du président Hassan Rohani mais aussi avec des manifestations dans le pays qui ont conduit à des violences et à une centaine de morts. Ainsi, vu la situation délicate (et c’est un euphémisme), la région post-soviétique apparaît comme un débouché économique.
Deuxièmement, la lutte contre l’isolement sur la scène internationale est l’un des objectifs du régime iranien [5]. En tournant le regard vers la région post-soviétique, l’Iran cherche à se créer des partenaires de discussions, à devenir un interlocuteur incontournable et à pouvoir peser sur ces États. In fine, à devenir le leader régional. Ce qui n’est pas chose aisée tant le poids russe, l’arrivée de la Chine ou le désir d’émancipation de pays comme l’Ouzbékistan compliquent la tâche iranienne. Mais si l’ambition est semée d’embûches, elle doit être tentée par Téhéran. Tisser des liens régionaux permettra d’élargir son cercle d’influence pour devenir un partenaire de dialogue sur le plan international sur des sujets allant du terrorisme islamiste, au narcotrafic et passant par les hydrocarbures [6]. Être considéré comme le « leader régional » à tort ou à raison leur permettra de pouvoir s’asseoir à la table diplomatique entre les États européens, la Russie, la Chine et les États-Unis. Et quoi de mieux pour tisser des liens avec les États post-soviétiques que de les inscrire dans une continuité historique ?
Un appel aux liens historiques
Le fait que l’Iran s’intéresse aux pays d’Asie centrale et à l’Arménie date des années 1990, dès leur indépendance. Après la chute de l’URSS, Téhéran est passé d’un discours appelant à la contamination de ces États par la révolution islamique à une approche que l’on peut qualifier de pragmatique. Plutôt que de braquer les gouvernements en place, les élites iraniennes préfèrent user d’une « diplomatie culturelle ». C’est-à-dire qu’ils font référence à l’histoire commune pour tisser des relations [7]. Ils tentent de jouer sur une solidarité régionale afin que les États post-soviétiques aient le regard attiré sur l’Iran. Les déclarations publiques ne laissent que peu de doute sur ce principe, un exemple avec la citation d’un haut-responsable iranien lors d’une visite en Ouzbékistan : « La République islamique d’Iran et l’Ouzbékistan devraient reconnaître leur identité culturelle commune et bâtir leur civilisation moderne sur ce principe ».
L’appel à un imaginaire collectif s’inscrit dans le rappel historique à l’Empire perse. Vanté comme une période de richesses, de prospérité et comme une région d’importance politique dans les affaires du monde, Téhéran tente de faire valoir qu’un rapprochement serait un retour à cette vaste et fastueuse période. Certes, les différentes dynasties perses n’ont pas eu toute la main mise sur l’Asie centrale et l’Arménie, mais le fait de voir des provinces perses comme celle du Khorassan qui s’étendre sur l’Iran, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan permet de faire appel à l’imaginaire d’un passé commun pour instituer l’idée d’une destinée commune. De plus, Téhéran se base sur les siècles d’une « amitié » partagée sans en délimiter précisément les dates. Il est aussi rappelé que l’influence russe ne date que du XIXème siècle après les guerres russo-perses. Par exemple, le retrait iranien d’Arménie ne s’est fait qu’en 1828 après le traité de Turkmanchai. Dans les faits, il est dit que les 200 ans de présence russe ne peuvent faire concurrence aux plusieurs siècles de domination de la puissance iranienne.
Le dernier aspect de la politique « d’amicalité » iranienne, si ce terme peut être utilisé, se regroupe autour d’un aspect culturel et religieux. En effet, les États d’Asie centrale ont sur leur territoire de nombreux dialectes et langues qui sont intégrés dans les langues iraniennes. Et partager des bases linguistiques permet à des États comme aux populations locales d’entretenir des liens ainsi que de se sentir proche, voire d’apprendre plus facilement d’autres langues pour faciliter les échanges [8]. L’exemple le plus parlant pour les francophones réside dans les langues espagnole et italienne où par la base commune, l’apprentissage est facilité ainsi que des liens culturels, étudiants et économiques avec ces pays. Pour les langues iraniennes, le principe reste le même. Le fait de voir le tadjik, langue d’ascendance iranienne avec une base commune, ainsi que des dialectes comme l’oroshori ou le khufi, qui sont parlés au Tadjikistan et en Ouzbékistan, facilite les partages socio-culturels et crée une proximité.
Mais ce qui permet aussi à l’Iran de se prévaloir d’une influence régionale demeure la religion islamique. Nonobstant le schisme chiite/sunnite et la présence d’autres acteurs sur ce terrain comme des États de la péninsule arabique, Téhéran fait jouer un « soft power » par la formation d’imams sur son territoire, le financement de mosquées ou l’ouverture d’écoles coraniques. La religion est un formidable véhicule pour créer des accointances et pour faire de l’Iran l’interlocuteur privilégié dans les autres domaines.
L’Asie centrale : rapprochement et débouchés
Si l’envie d’un rapprochement iranien en Asie centrale s’est fait sentir dès la chute de l’URSS, il a pu se renforcer avec l’enlisement américain en Irak et en Afghanistan [9]. En effet, cela a « libéré » la place pour permettre à l’Iran de jouer un rôle et de développer une coopération. Qui plus est que les fermetures de la base américaine Karshi-Khanabad en Ouzbékistan en 2005 et de la base aérienne de Manas au Tadjikistan en 2014 ont réduit considérablement la capacité d’intervention et de pression des Etats-Unis.
La démarche du régime théocratique s’inscrit dans un contournement des sanctions occidentales. Bloquer les transferts bancaires et économiques en Asie centrale n’est pas souhaitable et possible pour les États-Unis ; le paiement en liquide est aussi une option pratique dans des pays proches géographiquement. Les échanges mis en place entre les deux régions concernent en premier lieu les exportations de gaz et de pétrole [10]. Par exemple, en mars 2018, Hassan Rohani s’est rendu au Turkménistan pour signer un protocole d’accord sur les échanges d’hydrocarbures — précision faite que le Turkménistan est le seul pays d’Asie centrale à avoir une frontière commune avec l’Iran. Mais le domaine énergétique n’est pas le seul intérêt dans les échanges. En développant des voies de communications routières, aériennes et ferroviaires, Téhéran cherche à se greffer au projet chinois de Nouvelle route de la soie [11]. Devenir un point de passage et de transit serait pour l’Iran un moyen efficace de développer son économie. C’est d’ailleurs à cet effet que l’Iran est un État observateur depuis 2005 de l’Organisation de coopération de Shanghai qui compte comme membres titulaires la Chine, la Russie et les États d’Asie centrale — exception faite de l’Azerbaïdjan.
Si l’Iran a des intérêts stratégiques, ce rapprochement est aussi bénéfique pour les États d’Asie centrale. L’Iran est un carrefour naturel régional, ce qui en fait de facto un pays de transit avec un accès direct à la mer Caspienne [12]. Ce point essentiel d’ouverture conduit des États enclavés comme l’Ouzbékistan ou le Tadjikistan à s’intéresser à cette possibilité d’exporter leur production locale. Ainsi, une ligne de chemin de fer est en construction pour relier Chabahar (le plus grand port du sud iranien) [13] à l’Ouzbékistan pour faciliter des échanges dans le domaine pharmaceutique ou agricole, par exemple. Ainsi, le partenariat se veut gagnant-gagnant. Ou tout du moins, profitable à toutes les parties.
L’Azerbaïdjan : une exception
Pourtant, il y a une ombre au tableau dans cette entente Iran-Asie centrale. Une dysharmonie existe entre deux pays alors que tout pouvait laisser présager une entente. En effet, l’Iran et l’Azerbaïdjan sont deux États à majorité chiite tandis que le reste centre-asiatique demeure sunnite. Il y a aussi une forte diaspora azérie qui vit en Iran ; rappelant les liens historiques qui remontent à la Perse [14]. Mais partager de nombreux liens culturels ne conduit pas obligatoirement à une transformation en des liens politiques.
Si les deux pays partagent des périodes de rapprochements et de désaccords, ces derniers sont les plus significatifs dans les relations inter-étatiques. Le premier point de désaccord concerne l’islam. Bakou se méfie d’une contamination religieuse de son régime par Téhéran [15]. L’Azerbaïdjan ne veut pas d’un islam politique qui rentrerait en concurrence avec le système Aliyev, système séculier et où le culte de la personnalité du président se retrouvera inévitablement en concurrence avec la figure religieuse dans le système théocratique [16].
Les tensions naissent aussi de la question turque. L’Azerbaïdjan et la Turquie sont présentés comme « une nation, deux États », et les relations bilatérales sont très fortes. Connaissant le point de vue iranien vis-à-vis d’Istanbul, il semblait indéniable que cette relation privilégiée ne pouvait être acceptée à Téhéran pour entretenir des relations amicales. Et dans cette perspective, le lien Istanbul-Bakou est davantage nécessaire aux Azéris, que de tourner le regard vers l’Iran. Qui plus est, la présence de gisements d’hydrocarbures en mer Caspienne dont l’Iran et l’Azerbaïdjan revendiquent une partie de l’exploitation ne permet pas aux deux États d’être sereins dans les discussions bilatérales. Les dissensions politiques étaient à leur paroxysme jusqu’à une intervention diplomatique russe qui a conduit les deux États à s’engager à signer la Convention sur le statut de la mer Caspienne en août 2018 [17]. Le point culminant de ces tensions se retrouve dans la décision azérie de suspendre son commerce de pétrole et de gaz avec l’Iran en 2018. C’est pourquoi Téhéran s’est tourné vers le voisin chrétien arménien.
L’Arménie : un partenariat réciproque
A priori, le partenariat peut sembler « contre-nature ». Mais l’histoire commune, l’influence perse sur l’Arménie, les relations tendues avec l’Azerbaïdjan et des intérêts réciproques ont conduit un pays chrétien et un pays musulman à se rapprocher. D’abord, pour les deux pays, les intérêts sont économiques. Téhéran cherche à faciliter l’implantation d’entreprises arméniennes sur son territoire pour développer son économie et tenir jusqu’à un nouveau changement de la politique extérieure états-uniennes. Mais aussi de tisser des liens au niveau énergétique [18], en créant par exemple des lignes à haute tension pour relier les réseaux électriques. Pour Erevan, l’objectif de ce rapprochement est de trouver un canal commercial vers l’extérieur pour cet État enclavé par une partie d’États hostiles [19]. Le secteur touristique est aussi un point essentiel de la relation pour augmenter les échanges, politique qui a conduit plus de 8000 iraniens à s’installer en Arménie dans les dernières années [20]. D’ailleurs, le rapprochement ne concerne pas que l’économie, mais davantage des questions géopolitiques. Pour l’Arménie, c’est aussi se trouver un allié dans le conflit qui l’oppose à l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh — même si le conflit est à l’heure actuelle larvé, il demeure impossible de prédire son avenir [21]. Pour l’Iran, l’objectif est double. Ce rapprochement permet à Téhéran de mettre un pied dans un pays partenaire de la Russie, et d’opérer ainsi un rapprochement avec Moscou. Mais aussi de prendre place dans un pays qui possède une ouverture et des liens naturels avec l’Europe [22]. In fine, l’espoir iranien est de miser sur une fin des sanctions économiques occidentales et une dégradation des relations de ces pays avec la Turquie, et dans ce cas, l’Iran apparaîtra comme un nouveau partenaire.
Et la Russie, quelle position ?
En s’invitant dans la région post-soviétique, l’Iran joue dans le pré-carré de la Russie. En effet, l’Asie centrale est une source de préoccupation pour la Russie tant elle borde son flanc sud et peut être la source de défis sécuritaires comme la question du terrorisme islamique, le narcotrafic ou la présence d’autres puissances régionales.
La Russie entend défendre sa position stratégique dans la région et ne pas laisser d’autres États disputer sa prérogative et sa position privilégiée. C’est pourquoi, Moscou semble davantage préoccupée par l’appétit chinois dans la région ou les politiques turques qui disputent sa main mise en Asie centrale. Il est fort à parier que la Russie a conscience des difficultés iraniennes dans la région et que les intentions ne souffrent point d’effets efficaces.
De plus, les volontés iraniennes sont aussi vues comme une possibilité pour Moscou de tirer avantage de sa position fragile et de s’en servir à sa guise pour sa politique internationale. En effet, avec la présence iranienne en Arménie, par exemple, la Russie a entamé un rapprochement avec l’Iran dans ce pays pour contrer les partenariats gaziers régionaux de la Turquie, des Etats-Unis et de l’Azerbaïdjan. La présence iranienne dans les Républiques d’Asie centrale peut être aussi perçue comme un moyen d’imposer un allié « docile » qui prendrait des parts économiques et ferait perdre de l’influence à la Turquie et à la Chine. Sans affirmer que Téhéran serait une marionnette du Kremlin, sa politique n’est pas contraire aux volontés russes et n’entrave pas ses manœuvres stratégiques dans la région.
Conclusion
Victor Hugo avait écrit : « D’ordinaire, les empires conquérants meurent d’indigestion ». A trop vouloir s’implanter dans l’espace post-soviétique, l’Iran peut-elle confirmer cette maxime ?
L’Iran possède d’indéniables avantages pour s’établir en Asie centrale et en Arménie. L’histoire, le culturel et la géographie lui donnent une position privilégiée pour la formulation d’une politique étrangère active envers ces États. Malgré l’intensité des efforts iraniens, la politique de Téhéran se retrouve bloquée devant de nombreux obstacles qui ne lui permettent pas de jouer un rôle à la mesure de celui voulu [23]. De l’isolement sur la scène internationale, du manque d’alliés dans sa politique, du manque de moyens financiers et économiques, en passant par le biais idéologique du régime ; ces points font que sa politique régionale n’a pas d’effets significatifs et ne reste qu’une chimère.
En multipliant les intentions sans en avoir les moyens, la stratégie iranienne pourrait conduire à son rejet dans l’espace post-soviétique et avoir l’effet inverse que celui recherché. En l’occurrence, contribuer à l’isoler encore plus tant au niveau politique qu’économique. Sans parler de la mort du régime iranien, cela pourrait aggraver les complications connues actuellement en Iran. In fine, si l’Asie centrale comme l’Arménie ont des intérêts à regarder vers l’Iran, ils ont aussi conscience que plonger pleinement dans ce partenariat serait dénué de sens stratégique et contre-productif. Surtout que le poids russe est toujours effectif et que des États de la région, comme l’Ouzbékistan, cherchent à se rapprocher de l’Union européenne. De plus, l’expérience du changement de politique iranienne dès que la communauté internationale tente un rapprochement diplomatique pourrait conduire les États post-soviétiques à s’engager avec prudence, par méfiance de se voir négligés une nouvelle fois.
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