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Les politiques mémorielles de la Russie et la Pologne : méthodes et discours sur fond de rivalité.


Par Anthony Trouilhas, candidat à la maîtrise en études internationales à l’Université de Montréal.

Staline observant le ministre des Affaires étrangères soviétiques, Vyacheslav Molotov, signant le pacte. Tass/Getty

L’histoire de la Russie et de la Pologne en fait deux pays qui sont inextricablement liés. Parmi les faits communs qui ont émaillé ces deux nations, on peut citer la répression par l’État russe des insurrections nationales du XIXe siècle, la guerre polono-soviétique de 1919–1921, le pacte Ribbentrop-Molotov, la souveraineté limitée de l’État polonais de 1945 à 1989, l’occupation de Moscou par les armées polonaises au XVIe siècle, le rôle des nobles polonisés dans la marginalisation croissante des orthodoxes et de la paysannerie, l’expansionnisme polonais en Ukraine en 1920, et le rapprochement polono-allemand de 1934 [1]. Mais ces aspects communs ne sont actuellement pas source d’apaisement. L’histoire a fait son œuvre. Par deux fois en 2020, la différence de perception mémorielle entre le pouvoir russe et polonais est rendue évidente. 2020 marquait le soixante-quinzième anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz par l’armée rouge. Les commémorations ont eu lieu à Jérusalem avec la présence de la Russie, mais sans la Pologne. Un second évènement s’est directement tenu dans l’ancien camp en l’absence de la Russie [2]. Dans le premier cas, Vladimir Poutine y a tenu un discours auquel ne voulait pas assister le président polonais Andrej Duda. Dans le second cas, la Russie n’était pas conviée par les Polonais qui accusent les Russes de réécrire l’histoire [3]. Cette opposition s’intègre dans la politisation des interprétations de l’histoire et de la mémoire. Si histoire et mémoire sont distinctes, elles s’insèrent toutes deux dans une politique mémorielle. Celle-ci a été définie par le philosophe et universitaire Johann Michel de la manière suivante : « Dans un sens large du politique, on peut identifier une politique mémorielle dès lors qu’une institution (État, famille, chefferie…) exerce un pouvoir de régulation et d’imposition de souvenirs communs à ses membres [4] ». On suppose dès lors que ce pouvoir de définir la mémoire d’une nation par un État se partage à travers plusieurs vecteurs comme le choix des mémoires à commémorer ; les lois mémorielles ; la narration des livres d’histoire dans l’enseignement.


Cette insertion de l’État dans les politiques mémorielles permet d’interroger l’opposition entre la Pologne et la Russie. Comment la mémoire et l’histoire sont utilisées comme essence de la nation et de leurs politiques ? Comment les deux États se servent de leur mécanisme politique, historique et éducatif pour nourrir la politique mémorielle ? Ces questions seront répondues en deux actes. La Russie et la Pologne feront l’objet, dans cet article, d’une étude différenciée qui permettra d’observer les discours et mémoires qui sont mis en exergues et les mécanismes qui sont enclenchés.


Russie : la mémoire comme doctrine

Lorsque l’URSS disparaît en 1991, la Russie n’est plus à la tête d’un empire (ou d’une union d’États). Elle redevient un pays indépendant. Les années 1990, présidées par Boris Elstine, seront une quête cherchant à réanimer la nation. Elstine fait appel au génie littéraire russe et réhabilite des auteurs comme Pouchkine. Elstine veut alors actualiser un passé culturel dans le but de redonner des mythes et une histoire commune à la population russe [5]. Suivant Eltsine, Vladimir Poutine s’approprie aussi la mémoire. Dans un contexte différent, il n’optera pas pour la littérature comme son prédécesseur [6]. Lorsque Vladimir Poutine accède à la présidence de la Russie, la vision d’un pays victorieux devient un objectif prioritaire. Pour cela, l’étude du passé devient un enjeu important pour Poutine qui cherche à faire retrouver une légitimité à son pays [7]. Poutine va mettre de l’avant la mémoire de la guerre, élément de fierté patriotique.


La Grande Guerre patriotique (Seconde Guerre mondiale) en Russie reste le symbole victorieux par excellence. Deux évènements illustrent un certain paradoxe mémoriel russe. Le pacte germano-soviétique signé en 1939, pour le partage de la Pologne, et la libération par la Russie de l’Europe de l’Est et la victoire sur le régime nazi. Deux symboles aux interprétations contraires que la Russie va réunir dans une mémoire unique. Le discours politique russe va désamorcer la polémique voulant que l’URSS se soit alliée avec les nazis sur le partage de la Pologne. Poutine va s’appuyer sur un autre traité entériné un an auparavant : les accords de Munich. Ils sont signés en 1938 — donc avant celui entre Hitler et Staline — par la France, la Grande-Bretagne et l’Italie, permettant l’annexion des territoires de la Tchécoslovaquie habitée par des Allemands. La Russie aurait donc « collaboré » avec certaines nations de l’Ouest. Ensuite, Poutine va s’attacher à défendre l’accord de 1939 dont la principale victime est la Pologne. Le discours russe évoque un acte justifié puisque la Pologne aurait eu son mot à dire sur les conséquences qu’ont entraîné les accords de Munich [8]. La Russie plaide donc pour une responsabilité partagée dans laquelle elle n’a pas été la première à s’associer aux nazis. À cela s’ajoute une position victimaire de la Russie qui argumente empiriquement son récit : l’URSS a été attaquée par la dictature la plus brutale du XXe siècle, elle a été menacée par des politiques génocidaires, l’URSS a par la suite été un élément central de la coalition le payant au prix de pertes immenses, et sort vainqueur de la guerre contre le fascisme[9]. La conclusion heureuse de cet évènement permettra donc de justifier certains actes. Les aspects négatifs peuvent donc être nuancés, si ce n’est considéré, par la narration russe, comme nécessaire pour arriver à cette victoire [10]. Dans la Russie actuelle, cette narration est la seule valable dans l’espace public. La honte ne doit pas prendre le pas sur la fierté d’avoir vaincu le nazisme. Penser autrement vous qualifie comme personne à la solde des étrangers cherchant à déstabiliser la Russie [11].


La machine étatique russe au service de la mémoire

L’étude de l’enseignement de l’histoire à l’école est un indicateur classique de l’étude discursive politique. Alors que plusieurs manuels d’histoires étaient publiés à la fin de l’URSS, depuis 2013 le pouvoir russe promeut désormais un livre unique. Il se structure autour du patriotisme et de la continuité historique. Un nouveau paradoxe puisque l’histoire russe n’est pas un long fleuve tranquille [12]. L’État n’hésite donc pas à adopter une attitude interventionniste sur l’enseignement de l’histoire pour nuancer, atténuer ou faire la promotion de certains aspects. Les grandes purges et les tribunaux politiques staliniens ainsi que la grande terreur sont évoqués, mais nuancés. Ils sont présentés comme nécessaires pour atteindre les objectifs de l’État et aucun passage ne cherche à interroger le but des condamnations sommaires ni à responsabiliser les acteurs responsables [13]. Le pacte Germano-Soviétique de 1939 fait également l’objet de nuance. Sa signature est justifiée par la préservation des intérêts de la nation, reflète l’échec stratégique de l’Occident et devient la première pierre de la victoire patriotique [14]. Cette période fondamentale de l’histoire russe résume à la fois les heures sombres du régime stalinien et sa plus grande victoire. Staline, sans être particulièrement glorifié, devient cependant incontournable par ses actions salvatrices qui sauvent l’URSS [15]. Cette façon d’approuver les crimes pour les intérêts de la nation ne se résume pas seulement à la période de la Seconde Guerre mondiale, mais vient structurer l’ensemble des manuels d’histoire [16], partageant donc une doctrine généralisée.


La doctrine des cours d’histoire est un élément parmi d’autres dans l’arsenal étatique d’une nation. Légiférer sur la mémoire et son emploi est une autre manière de structurer la politique mémorielle. Sous les ordres de Poutine, la douma (parlement russe) va approuver en 2014 une loi sur la mémoire portée par la députée Iarovaïa : « La version définitive de la loi russe (loi no 332‑FZ du 4 avril 2014) criminalise « la négation des faits, établis par le verdict du Tribunal [de Nuremberg], l’approbation des crimes établis par ledit verdict, ainsi que la diffusion de fausses informations concernant les actions de l’URSS pendant la Seconde Guerre mondiale [17] ». Une loi qui semble inoffensive, mais qui protège le discours mémoriel russe. En effet, il est interdit d’expliquer, par exemple, que la Russie a commis des crimes durant la Seconde Guerre mondiale, au même titre que vous ne pouvez remettre en cause les crimes du nazisme. La Russie protège donc son discours mémoriel et son histoire par la législation. La mémoire de l’État n’est dès lors pas sujette au débat dans l’espace public.


La doctrine russe, par son discours, la législation, les manuels scolaires, met l’emphase sur la nuance des histoires douloureuses dans un cadre ou seule la victoire finale compte. Une attitude qui est en opposition systémique avec ce qui se passe actuellement en Occident, mais aussi avec d’anciens pays du bloc soviétique : les pays baltes, où encore l’Ukraine. Cette attitude n’est donc pas anodine. Poutine se sert de son pouvoir pour faire la promotion d’une mémoire que doit fièrement s’approprier le citoyen russe. La politique mémorielle rentre donc le cadre d’une stratégique géopolitique qui met encore une fois la Russie, isolée, en porte à faux avec l’Occident dont la Pologne s’est largement rapprochée depuis la chute de l’URSS.


Pologne : l’histoire comme repère

Accuser la Russie de réécrire l’histoire comme l’a suggéré le président polonais Duda en 2020 n’est pas une accusation faite à la légère. C’est que l’enjeu mémoriel et historique est éminemment politique en Pologne depuis le début 2000 avec l’émergence de la « politique historique [18] ». Cette émergence surgit lorsque les conservateurs accusent les mouvements polonais de gauche d’être responsables de la politique post-1989 et de vouloir mener la Pologne vers un libéralisme utopique qui nierait le besoin d’une mémoire nationale. Cela alors que les intellectuels s’engagent, au début du siècle, le plus souvent dans une production conservatrice [19]. S’ouvre alors entre 2005 et 2015 une nouvelle dynamique mémorielle favorable aux conservateurs et à la mise en avant des héros de la nation [20]. Cette nouvelle phase n’a cependant pas toujours mis en opposition la Russie et la Pologne. Le début des années 2010 a notamment été marqué par des rapprochements entre les deux nations sur les évènements tragiques partagés : que ce soit le massacre de Katyn, le pacte Germano-Soviétique et la domination de l’URSS suite à la Seconde Guerre mondiale [21]. Cette détente a également été occasionnée par l’accident d’avion du président Lech Kaczyński en 2010 qui se rendait justement aux commémorations de Katyn [22].


Cependant, ces rapprochements ne seront pas durables dans le temps. La Russie poursuivant dans sa doctrine nationale, prenant même un tournant conservateur plus marqué à partir de la réélection de Poutine en 2012, reste comme le grand opposant mémoriel de la Pologne. Cette dernière se sert de l’histoire à des fins géopolitiques, mais aussi, car elle définit identitairement ce que sont les Polonais [23]. Trois évènements font figure de points de repère pour une population où les émotions sont souvent vives par rapport à l’histoire. Premièrement, la défaite de 1939 et l’effondrement de la révolte de Varsovie en 1944 qui a atteint la confiance du peuple. Deuxièmement, les résultats catastrophiques de la politique d’apaisement des puissances de l’Ouest, envers les nazis, qui a rendu méfiants les Polonais à leur égard. Enfin, la déception envers l’ouest, après la guerre, accusé d’avoir laissé les Soviétiques saper la souveraineté de leur pays conduisant à de périlleux évènements[24]. Sans omettre le pacte germano-soviétique qui affecte encore les relations avec la Russie, avec laquelle la Pologne refuse de négocier [25]. Par exemple, lorsque la Russie envisage la construction du premier pipeline Nordstream, qui impactera la taxe de passages de gaz pour la Pologne et accroitrait la dépendance de l’Europe au gaz russe, le ministre de la Défense Sikorski (2007–2014) n’hésite pas à comparer ce projet avec le pacte germano-soviétique. Les relations vont s’envenimer ces dernières années avec les commémorations comme celle de la libération du camp d’Auschwitz. Poutine insiste sur la relativisation du traité Germano-Soviétique et pointe le rôle que joua la Pologne dans l’annexion de la Tchécoslovaquie par les nazis suite à l’accord de Munich en 1938 [26]. Le discours polonais met en avant la position singulière du pays qui serait la première victime d’une attaque sur deux fronts, par l’Allemagne nazie et l’Union soviétique, mettant les deux régimes sous le même statut d’agresseur [27]. Une position soutenue par le parlement européen qui en septembre 2019 adopte une résolution sur “la mémoire européenne” mettant sur un pied d’égalité communisme et nazisme [28].


L’utilisation de la mémoire, et l’histoire, par la Pologne représente une manière de se protéger et de reprendre le contrôle d’une souveraineté qui leur a longtemps échappé. Le poids de l’histoire est important dans les relations internationales polonaises et a affecté autant l’Occident que la Russie. Mais la situation actuelle, de bataille mémorielle, accumulée à d’autres ambiguïtés (énergétique, militaire, coopération internationale), fait de la Russie le danger principal de la souveraineté polonaise qui y voit les anciennes tactiques soviétiques resurgir.


Une réforme pour réifier la nation polonaise

La “politique historique” polonaise cherchant à prioriser le point de vue de la Pologne en priorité est une politique bien connue depuis le début du XXIe siècle et qui a pris une nouvelle ampleur avec le parti PiS (Droit et justice) depuis 2015 [29]. Cette dynamique s’inscrit à travers une nouvelle réforme scolaire, votée en en 2017, et restructurant de manière plus large le système éducatif et les programmes. Par cette loi, le gouvernement veut mettre fin à la « pédagogie de la honte ». Notion qui est associée à l’histoire critique qui intègre des concepts en dehors du cadre identitaire polonais et les éléments historiques non glorieux de la société [30]. Dépassant le cadre critique, les programmes mettent en avant plusieurs nouvelles figures iconographiques militaires, patriotiques, liés aux symboles et lieux de mémoire de la nation, rompant avec l’histoire sociale et valorisant l’héritage culturel [31]. Une notion qui illustre bien ce nouveau cadre scolaire est la valorisation des « soldats maudits ».


« La figure émergente du héros a conduit à la célébration des ‘soldats maudits’ (Żołnierze wyklęci), terme générique qui désigne l’ensemble des combattants qui n’ont pas rendu les armes en 1945 et ont décidé de s’opposer au pouvoir communiste. Il existe depuis 2011 une journée nationale de commémoration, mais la culture populaire s’est aussi largement approprié les soldats maudits, comme en attestent les fresques réalisées par des graffeurs dans les villes. Les soldats maudits sont même au centre de certaines pratiques de consommation, à travers la ‘mode identitaire’ qui se développe en Pologne [32] ».


Cette figure est utilisée dans les programmes scolaires comme figure de la résistance anticommuniste et elle s’incarne à travers la revalorisation de certains symboles collectifs comme les héros de « Solidarność [33] ». L’histoire prend un tournant mémoriel ou l’objectif de l’enseignement est la construction d’une appartenance nationale n’hésitant pas à utiliser des éléments identitaires [34]. La religion, par exemple, refait surface à travers la nouvelle programmation. Longtemps absente, l’Église devient le prisme de la création de la Pologne et de son rapport au reste du monde à travers le culte de Jean-Paul II [35]. Ce renouveau religieux vient toutefois se heurter au sort des juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Ils seraient en concurrence avec le discours à la fois héroïque et martyr de la nation polonaise. Cela s’incarne par une relativisation de l’antisémitisme polonais pendant et après la guerre, par une « déjudaïsation » des lieux de mémoire et d’une héroïsation de la Pologne dans le sauvetage des juifs [36]. La réforme de 2017 s’établit donc autour d’une Pologne qui se considère « incomprise dans ses souffrances [37] ». La mémoire et l’histoire sont utilisées à des fins identitaires dans le but de rétablir une certaine vérité et faire la promotion du récit et des valeurs de la nation. Une manière de s’affirmer et de se différencier culturellement.


L’utilisation de la mémoire et de l’histoire est finalement assez similaire entre la Russie et la Pologne. Les deux s’en servent allègrement pour se disqualifier sur la scène internationale. Dans une perspective intérieure, chacun vante sa propre histoire pour insuffler une fierté envers l’histoire et la nation. La Russie, par son contre-discours, veut se réhabiliter et montrer à son peuple que la fin justifie les moyens. La Pologne s’inscrit plus dans un processus d’affirmation. Leur souveraineté ayant été bafouée à plusieurs reprises, cette résilience doit être héroïsée. Pour faciliter ce travail de temps long, l’école et la législation sont des atouts décisifs pour les pouvoirs. Elles permettent la structuration des programmes scolaires qui sont aujourd’hui les vecteurs de formation des citoyens de demain. La Pologne et la Russie ont donc des objectifs géopolitiques, économiques, de coopération internationale, diamétralement opposée. Mais leur usage de la mémoire, leur vision de l’histoire, et leurs objectifs sont parallèles dans la construction d’une politique mémorielle. Celle-ci devant aboutir à la promotion des valeurs de la nation et à la construction d’une communauté nationale rassemblée autour de ses lieux de mémoire et de l’histoire.


 

Bibliographie

[1] Bruno Drweski, « La Russie des Polonais ou l’obligation de sortir des clichés historiques », Outre-Terre, n° 3, 2003, p. 214‑226.

[2] Alain Barluet, « Entre la Russie et la Pologne, la guerre de la mémoire fait rage », Le Figaro, 27 janvier 2020, consulté le 11 mai 2021, <https://www.lefigaro.fr/international/entre-la-russie-et-la-pologne-la-guerre-de-la-memoire-fait-rage-20200127>.

[3] Ibid.

[4] Johann Michel, Gouverner les mémoires, Paris, Presses Universitaires de France, 2010, p. 3. <https://www.cairn.info/gouverner-les-memoires--9782130572398.htm>.

[5] Nikolay Koposov, « Une loi pour faire la guerre : la Russie et sa mémoire », Le Debat, n° 4, octobre 2014, p. 103–115.

[6] Ibid.

[7] Korine Amacher, « La mémoire du stalinisme dans la Russie de Poutine : continuité ou rupture ? », Esprit, n° 12, 2010, p. 70–77.

[8] Mark Edele, « Fighting Russia’s History Wars: Vladimir Putin and the Codification of World War II », History and Memory, vol. 29, n° 2, 2017, p. 90‑124.

[9] Ibid.

[10] Ibid.

[11] Ibid.

[12] Georges Nivat, « Les manuels d’histoire en Russie depuis Nicolas Ier », Commentaire, n° 1, mars 2021, p. 21–36.

[13] Arseni Roginski, « Mémoire du stalinisme », Le Debat, n° 3, 2009, p. 119‑130.

[14] Georges Nivat, « Les manuels d’histoire en Russie depuis Nicolas Ier », op. cit.

[15] Arseni Roginski, « Mémoire du stalinisme », op. cit.

[16] Ibid.

[17] Nikolay Koposov, « Les lois mémorielles en Russie et en Ukraine : une histoire croisée », Écrire l’histoire. Histoire, Littérature, Esthétique, n° 16, septembre 2016, p. 251–256.

[18] Frédéric Zalewski, « Le PiS, ou l’invention de la mémoire identitaire », Revue d’études comparatives Est-Ouest, n° 1, avril 2020, p. 7–26.

[19] Ibid.

[20] Ibid.

[21] Georges Mink, « La réconciliation polono-russe : vers un changement de paradigme ? », Politique étrangère, vol. 75, n° 3, 2010, p. 607–619.

[22] Ibid.

[23] Kerry Longhurst, « Where from, where to? New and old configurations in Poland’s foreign and security policy priorities », Communist and Post-Communist Studies, vol. 46, n° 3, 2013, p. 363‑372.

[24] Ibid.

[25] Ibid.

[26] Romain Su et Benoît Vitkine, « Commémorations de la libération d’Auschwitz : la bataille des mémoires entre Russie et Pologne », Le Monde.fr, 21 janvier 2020, consulté le 14 mai 2021, <https://www.lemonde.fr/international/article/2020/01/21/commemorations-de-la-liberation-d-auschwitz-la-bataille-des-memoires-entre-russie-et-pologne_6026703_3210.html>.

[27] Ibid.

[28] Ibid.

[29] Ewa Tartakowsky, « L’enseignement de l’histoire en Pologne depuis 2017 », Revue d’études comparatives Est-Ouest, n° 1, avril 2020, p. 105–134.

[30] Ibid.

[31] Ibid.

[32] Frédéric Zalewski, « Le PiS, ou l’invention de la mémoire identitaire », op.cit.

[33] Ewa Tartakowsky, « L’enseignement de l’histoire en Pologne depuis 2017 », op.cit.

[34] Ibid.

[35] Ibid.

[36] Ibid.

[37] Ibid.

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