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  • Photo du rédacteurRéseau québécois d'études postsoviétiques

Les oligarques en Ukraine : un phénomène profondément ancré


Par Katia Sviderskaya, finissante au Baccalauréat de science politique de l'Université de Montréal

Ihor Kolomoïsky et Rinat Akhmetov, les deux hommes les plus riches d’Ukraine.

Par définition, l’oligarchie représente l’exercice du pouvoir politique par un petit nombre d’individus. Or, « oligarques » réfère notamment à des hommes d’affaires qui usent de leur richesse dans un objectif politique. Dans notre contexte, le concept est étroitement lié à la corruption politique dans le cadre du state-building des républiques de l’ex-URSS, dans les années 1990.


Au lendemain du 24 août 1991, jour de l’indépendance de l’Ukraine, dans une période tumultueuse pour l’ensemble des pays de l’ex-Union soviétique, émergent des clans d’oligarques prenant de plus en plus d’ampleur et d’influence sur la scène politique ukrainienne au fil des années. Le système oligarchique s’est surtout renforcé sous Leonid Koutchma, président de 1994 à 2004. La révolution Orange a déclenché plusieurs changements parmi les oligarques, mais le club select des hommes d’affaires ukrainiens conserve encore aujourd’hui une influence flagrante sur la politique et l’économie de l’Ukraine. Cet impact se fait notamment ressentir dans des domaines économiques, mais également dans les médias de masse. Visant parfois une intégration auprès d’instances régionales telles que l’OTAN, le rôle des oligarques ukrainiens se fait également ressentir dans la politique étrangère de Kyiv [1]. Après deux révolutions populaires, dont la Révolution Orange en 2004 et la Révolution du Maïdan 9 ans plus tard, on peut alors s’interroger sur le soutien des oligarques d’un camp ou de l’autre pendant ces crises. Il sera donc intéressant de se pencher sur la question suivante : comment expliquer l’influence des oligarques ukrainiens dans le développement institutionnel démocratique du pays ? Il s’agit non seulement d’expliquer le rôle des oligarques ukrainiens, mais plus particulièrement les facteurs explicatifs de cet impact.


Une captation de l’État ukrainien

Dans un premier temps, les oligarques ukrainiens ont certainement une influence forte dans le développement institutionnel démocratique du pays, et ont des leviers autant dans le domaine économique que politique, notamment en prenant en compte les révolutions traversées par l’Ukraine.

Les grandes figures d’affaires se présentent d’abord comme étant des propriétaires de grandes firmes jouant ainsi de leur fortune afin de dicter la place de ces entreprises dans la société ukrainienne. Évoquons d’abord Rinat Akhmetov. Homme le plus riche d’Ukraine, président du club de football Shakhtar Donetsk et fondateur de la société System Capital Management (SCM Holdings), son influence économique est surtout prédominante dans la région du Donbass où il se place comme le magnat de l’industrie du charbon et de l’acier. De par sa fortune de 7,6 milliards de $ US [2]et sa forte influence au Donbass, Akhmetov a surtout joué sur les deux fronts dans la guerre depuis 2014 afin de maximiser son profit. S’étant d’abord placé du côté des séparatistes afin d’obtenir un levier sur Kiev dans la pérennité de ses affaires [3], l’oligarque a finalement perdu contrôle du mouvement séparatiste puisqu’il est surtout financé par la Russie. Il s’est donc retourné contre eux en qualifiant les séparatistes armés de « bandits et de pillards », prise de position dangereuse alors que quasi l’entièreté de sa fortune dépend des activités métallurgiques du Donbass. Rinat Akhmetov se place également derrière Sergueï Tarouta, oligarque de l’Union industrielle du Donbass devenu gouverneur de Donetsk. Afin d’apporter une certaine assistance aux civils de Donetsk et de Louhansk, l’oligarque crée le Rinat Akhmetov Humanitarian Center et met en commun ses ressources dans une perspective d’aide sociale. Le centre assure notamment des livraisons de nourriture, et fournit une assistance médicale physique et psychologique [4]. Sachant qu’Akhmetov souhaite conserver un pied dans la région tout en récoltant du profit, il a tout intérêt à ce que le conflit cesse rapidement afin que ses entreprises puissent reprendre leurs activités sous peu. Il est notamment pertinent de voir comment les oligarques manipulent l’élaboration des politiques et modèlent les règles du jeu à leur avantage. Cette corruption de haut niveau est également appelée captation de l’État, c’est-à-dire les efforts que déploient les entreprises en soudoyant les responsables publics.


Nous pouvons également mentionner le levier certain de Ihor Kolomoïsky. 2e homme le plus riche d’Ukraine, il est co-fondateur de la PrivatBank, contrôlant ainsi quelques compagnies aériennes, et s’implique dans plusieurs activités médiatiques en gardant la main sur le groupe de télévision 1+1. Kolomoïsky est notamment accusé par Valeria Gontareva, ancienne gouverneure de la Banque Nationale d’Ukraine, d’avoir volé « 5 % du PIB ukrainien », soit l’équivalent de 5,5 milliards de $ US [5]. L’oligarque aurait sorti ce montant en passant par une filiale de sa banque à Chypre vers des sociétés offshore, mécanisme effectué sans difficulté puisque la Banque Nationale d’Ukraine considérait la filiale chypriote comme tout autre filiale de PrivatBank. En 2016, la banque a été nationalisée par l’Ukraine, geste salué par la communauté internationale dans le processus de la lutte contre la corruption. Au même moment, Kolomoïsky a souhaité que l’État lui rendre les 2 milliards de $ du capital de PrivatBank. Or, il faut savoir que le 19 avril 2019, le tribunal administratif de Kiev a reconnu que cette nationalisation est illégale puisqu’elle penche en faveur de l’oligarque, même si ce dernier nie toute accusation. Ceci a grandement affecté l’économie ukrainienne, déjà fragile. Parallèlement, il soutient ouvertement Volodymyr Zelensky, actuel président de l’Ukraine. Au travers de sa chaîne 1 +1, il a nettement donné l’avantage à la campagne du « Serviteur du Peuple » : une analyse indépendante financée par le Conseil de l’Europe démontre qu’à la veille du premier tour, le 30 mars 2019, la chaîne a consacré sept heures et demie à Zelensky [6]. C’est aussi elle qui diffusait les shows de l’ancien acteur, ainsi que sa série du même nom que son parti. Ceci peut paraître ironique dans la mesure où le nouveau président ukrainien s’est lui-même engagé à lutter contre la corruption et le népotisme dans le pays. Le lien entre les deux est également problématique dans la mesure où l’intérêt économique de Kolomoïsky penche vers la Russie, alors que le chef d’État souhaite démontrer un pas vers l’intégration européenne : selon l’analyste Volodymyr Fesenko, « il représente clairement le principal problème pour les relations de Zelensky avec l’Occident » [7].


Cette corruption est profondément enracinée dans le système ukrainien. Comme on vient de le voir, les liens entre oligarques et politique sont très serrés et se traduisent surtout par l’implication des hommes d’affaires dans les deux révolutions qu’a connues l’Ukraine : la révolution Orange et la révolution du Maïdan, cette dernière débouchant sur la guerre du Donbass.


Les oligarques sont également devenus des acteurs clairs des mouvements populaires ukrainiens, autant en 2004 qu’en 2013. Soutenant le pouvoir ou l’opposition, leur position de force leur a permis d’exercer une influence sur le camp représentant leurs intérêts surtout économiques. Lors de la Révolution Orange, trois oligarques soutenaient chaudement le camp de Yanoukovitch, dont la victoire à l’élection présidentielle de 2004 est contestée : Viktor Medvedtchouk, chef de l’administration présidentielle, Viktor Pintchouk, gendre de Leonid Koutchma et Rinat Akhmetov, représentant le clan pro-russe de Donetsk [8]. Alors qu’il était considéré comme le dauphin de Leonid Koutchma, Viktor Yanoukovitch a promis à ces hommes et à leurs consortiums de renforcer les liens avec la Russie et ainsi de leur permettre d’accroître leur fortune. C’est alors que, dans l’opposition soutenant le camp Youchenko, émergent des personnalités notoires, dont Youlia Timochenko et Petro Porochenko, souhaitant lutter contre les clans oligarchiques malgré la position de ce dernier. En effet, Porochenko est l’un des actionnaires d’Oukrprominvest, fondateur de Roshen, et propriétaire de la chaîne de télévision Kanal 5 [9].


On note ainsi que lors de pomarantcheva, les clans d’oligarques ont certainement influencé le cours des choses en soutenant l’un ou l’autre des camps, mais en gardant en tête leur intérêt personnel. Un schéma similaire s’est aussi produit lors de la Révolution du Maïdan, dans laquelle les médias ont eu à jouer un rôle énorme.


Alors que le 21 novembre 2013, le président Viktor Yanoukovitch a suspendu sa signature de l’accord d’association avec l’Europe, cela a débouché sur une mobilisation civique forte : l’Euro-Maïdan. La légitimité de la présidence est remise en question, accusée « de népotisme en faveur du clan oligarchique de Donetsk, on lui reprochait ses arrangements avec la justice » [10]. Il devient alors le bandit principal du pays, le « vendu », le kleptocrate, et finit par fuir en Russie. L’oligarchie traditionnelle, dont Rinat Akhmetov, Viktor Pintchouk, Ihor Kolomoïsky et Dmitry Firtash s’étaient plutôt prononcés en faveur de l’accord d’association avec l’Union européenne [11] afin de protéger leurs acquis, car en se penchant vers la Russie ils perdraient de leur puissance. Cette prise de position a mené à une véritable guerre médiatique entre oligarques : Yanoukovitch comptait sur le soutien de ces magnats, mais ces derniers étaient particulièrement soucieux de leur image à l’internationale. En effet, pendant plusieurs semaines, les chaînes TV les plus populaires, dirigées par les hommes d’affaires telles que Inter, Kanal 5, Novyy Kanal, 1 +1, ont fait volte-face et ont été étonnamment objectives en diffusant des images en direct des manifestations au lieu de dénigrer l’Euro-Maïdan [12].


Les groupes médiatiques ukrainiens et leurs propriétaires.

Alors que l’équipe de la présidence avait travaillé ardemment pour augmenter son influence dans les médias depuis 2010, on a pu assister à un retournement de la situation. Ceci s’explique, selon Joana Szostek, de par trois facteurs : la dissidence et l’activisme parmi les journalistes ukrainiens, la nature autonome de la communication en ligne, puis la sensibilité des oligarques propriétaires de médias à l’opinion publique [13].


À travers les soulèvements populaires, les oligarques en ont profité afin de jouer leur carte de pouvoir et ainsi satisfaire leurs propres intérêts dans la mesure où l’Ukraine est tiraillée entre coopération avec l’Europe et rapprochement avec la Russie. Avec un fort levier médiatique, ces oligarques sont aptes à tourner le vent en leur faveur lorsque bon leur semble.


II. Comment expliquer un si fort impact ?

Dans un second temps, l’impact des oligarques ukrainiens sur le développement démocratique du pays s’inscrit dans un cadre institutionnel bien précis qui rend compliquée la lutte contre la corruption et le népotisme. Plusieurs facteurs peuvent expliquer leur puissance, dont les fortes inégalités et disparités socio-économiques ainsi que l’absence de contre-pouvoir et d’une justice indépendante.

D’abord, l’Ukraine connaît d’énormes disparités d’opinions, entre conservateurs, libéraux, nationalistes, communistes… la population est assez hétérogène ce qui ne facilite pas la représentation démocratique au gouvernement. Parallèlement, les disparités territoriales sont également présentes dans la mesure où l’Ouest tend davantage vers l’Occident et l’Union européenne, le Centre est entre les deux, et l’Est est surtout industrialisé russophone. Ces disparités identitaires sont surtout dues à un passé difficile. Le territoire de l’Ukraine telle qu’on la connaît aujourd’hui a longtemps été divisé entre plusieurs cultures [14]. Les marqueurs identitaires, linguistiques et religieux sont donc différents selon les régions. Pour l’Ouest, l’histoire d’identification de la nation passe par le rejet du passé soviétique et polonais. À l’Est, on note un certain désir d’autonomie, mais pas forcément indépendantiste, il s’agit surtout d’un esprit régionaliste slave russophone. En effet, l’Ukraine connaît une fracture linguistique entre les individus qui parlent ukrainien, et ceux qui emploient le russe. Les oblasts de Donetsk, Louhansk ou encore la péninsule de Crimée sont quant à elles au cœur de ces divisions culturelles. Cette tension entre russophones et russophobes a surtout été exacerbée en 2014 lorsque le nouveau gouvernement provisoire de Iatseniouk est monté au pouvoir. Une nouvelle loi a alors été mise en place, menant à l’abolition du russe comme langue officielle du pays. Cette interdiction semble avoir été un véritable basculement quant à la fracture du pays. Les russophones se sont sentis persécutés, et certaines régions s’y sont donc vivement opposées. Afin d’encourager le nation-building, il a été décidé de se baser sur le territoire, d’après le principe « tu habites en Ukraine, donc tu es ukrainien » [15]. Or, cela a entrainé des conséquences sur le plan national. On note surtout un manque de cohésion du fait des références différentes, mais aussi un appui aux diverses minorités de la part de l’État pour contrebalancer l’influence de la diaspora russe. La diaspora ukrainienne à l’étranger a d’ailleurs un rôle très important, notamment en Amérique du Nord, afin de faire pression sur les gouvernements occidentaux. Ainsi, la représentation démocratique est faite difficilement dans la mesure où les institutions, bien que démocratiques de jure, ne le sont pas de facto. En effet, le manque d’homogénéité tend à se reproduire aux élections et mène ainsi à un manque de confiance de la population envers le gouvernement. Ceci rend la tâche bien plus facile pour les oligarques, qui profitent du contexte national afin d’avancer leurs propres intérêts en se portant au secours que d’un pan de la population, comme c’est le cas avec Ihor Kolomoïsky par exemple qui protège à tout prix les intérêts de sa ville natale et sa population plutôt russophone, Dnipropetrovsk. Il soutient également activement les communautés juives d’Ukraine.


L’Euro-Maïdan à Kiev (hiver 2013–2014). https://news.liga.net/politics/articles/nochnaya_khronika_evromaydan_den_pervyy.

Ensuite, il faut considérer la difficile transition qu’a vécue l’Ukraine à la suite du démantèlement de l’Union soviétique afin de montrer comment les oligarques arrivent à avoir ce poids dans le développement étatique. Parallèlement au destin russe, l’Ukraine a connu une « privatisation sauvage » au cours de laquelle des oligarques ont sauté sur l’occasion afin de privatiser à leur avantage le plus grand nombre d’entreprises et d’usines. De plus l’Ukraine accumule une énorme dette face à la Russie. Le premier président, Leonid Kravtchouk, arrive au pouvoir en 1994 mais ne sait pas trop vers quel côté pencher. Il signe les accords de Minsk et ainsi rejoint la Communauté des États Indépendants (CÉI) prônant l’intégration des républiques post-soviétiques, mais démontre tout de même un certain nationalisme qui mobilise les populations. De plus, l’Ukraine connaît une hyperinflation violente : la libéralisation de l’économie est faite sans les conditions du pouvoir d’achat. La Révolution Orange marquait une certaine consolidation de la jeune démocratie ukrainienne, liberté de presse et d’expression deviennent plus concevables dans la société, mais il reste tout de même des lacunes à combler, notamment au niveau de l’indépendance judiciaire. Bien que dans la constitution, la séparation des pouvoirs soit instaurée, la justice n’est pas tout à fait libre. Un événement assez récent en fait preuve : la Cour constitutionnelle d’Ukraine a déclaré inconstitutionnelles plusieurs dispositions de la loi sur la prévention de la corruption [16]. Cette décision contredit totalement le droit européen selon deux juges, Serhiy Holovaty et Vasyl Lemak et rentre en contradiction avec les obligations ukrainiennes face au Fond Monétaire Internationale et à l’Union européenne. Ce qui est problématique, c’est que la Cour refuse d’expliquer sa motivation, partant du principe d’indépendance du pouvoir. Or, il faut savoir que la requête a été déposée devant la Cour constitutionnelle par les députés du parti de la Plateforme d’opposition — Pour la Vie, parti de Viktor Medvedtchouk, ainsi que par plusieurs représentants de Pour l’avenir, dirigé par un ami de Kolomoïsky, Ihor Palitsa. Ainsi, les tentatives de Volodymyr Zelensky de remettre l’ordre dans le fonctionnement du pays sont vaines dans la mesure où la justice est quasi totalement contrôlée par les oligarques ukrainiens, rendant difficile tout processus indépendant [17].

L’imbrication des ces divers problèmes compliquent la tâche pour le développement institutionnel démocratique de l’Ukraine, amenant à un cercle vicieux permettant aux oligarques d’exercer de plus en plus d’influence autant dans la vie économique que politique du pays. Il semblerait que la corruption et la domination oligarchique soit ancrées dans les normes sociales de l’État, et que même des solutions traditionnelles de lutte telles que le renforcement institutionnel ou la liberté des médias de la corruption soient inatteignables.

Pour conclure, l’influence des clans oligarchiques en Ukraine s’explique par une imbrication de plusieurs facteurs, dont une faiblesse institutionnelle et une hétérogénéité nationale laissant place à des disparités politiques. Leur impact est particulièrement notoire dans l’économie ukrainienne mais aussi et surtout dans la vie politique, avec une portée particulière sur le sort des crises qu’a traversé l’Ukraine ainsi que sur la guerre du Donbass. Reste à voir si la présidence de Volodymyr Zelensky aura un poids dans le cours des choses, ou bien si ses ambitions anti-corruption resteront que dans les paroles, considérant son implication avec Kolomoïsky entre autres.


 

Bibliographie


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